« Les légendes racontent que, durant une sombre nuit de Saint-Patrick, vers onze heure et quart, au centre d’une clairière fantastique, éclairée par une demi-lune anormalement verte et animée par des intentions que certains qualifieraient de douteuses, six trolls – grotesques et répugnants – se rencontrèrent précisément là, par le plus grand des hasards.
Ornés chacun de divers objets aussi bruyants que couteux, les horribles lutins parvinrent dans une cacophonie des plus incroyables à trouver quelconque plaisir auditif, quelle chance ! Enivrés par les sons qu’ils produisaient, mais également par les diverses consommations houblonnées bruyamment lapées, les trolls scellèrent un pacte voulu mythique qui les lierait jusqu’à la nuit des temps. Ils devinrent alors connus comme étant “The Lucky Trolls”…
Mais, Ô toi lecteur, sache que tout ceci n’est que légende. Calomnie, même ! Tout ce qui vient de t’être conté n’est que pure foutaise ! Les biographies mielleuses, on n’a jamais été doué pour ça. The Lucky Trolls, c’est six potes qui se la jouent irish alors qu’ils sont belges et qu’ils devraient s’en tenir à faire du punk. »